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Blog de Annafe

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"Chose promise, chose due". 2eme épisode de "La Chevalière d'Eonne.
N"hésitez pas à me donner vos critiques et à me dire si vous souhaitez une suite...
j'espère que vous aurez autant de plaisir à le lire que je l'ai eu à l'écrire (ouuuuhhhh)
(textes déposés, à ne pas reproduire sans mon autorisation sinon...)
Bisouus Anna


EPISODE 2- RECEPTION CHEZ LE PRINCE


La salle était immense. Une musique disco se répandait, enveloppant les invités d'un rythme sirupeux. Le Prince, dans son costume blanc rehaussé de diamants, déambulait affable au milieu de son harem de courtisans. Mais son regard perçant cherchait déjà une proie pour la nuit. Et ma mission, à moi, consistait justement à devenir cette proie.

La rumeur avait fait la réputation de ce bel homme. Même si cela n'était que chuchotements d'alcôves, le Prince avait un penchant pour les Travs'. J'en avais déjà remarqué une bonne dizaine parmi les convives, toute plus belles les unes que les autres. Il fallait vraiment un regard avisé, comme le mien ou celui du Prince, pour savoir que certaines de ces magnifiques créatures féminines possédaient un clito bien développé.

Pourtant j'étais intimement persuadée que j'allais réussir. Que ce soir, je serai le choix du monarque.


Dans ma robe bleue pastel moulante, j'étais loin de passer inaperçue et mes sourires, mes attitudes, ma sensualité que je laissai entrevoir produisait un effet immédiat chez la gent masculine, et même féminine d'ailleurs. Une armée d'individu à queue et à chatte s'agglutinait autour de moi. Je riais intérieurement car bien peu ne devinai mon véritable genre. Si l'un ou l'une s'avisait de me frôler le bas-ventre, il avalerait son olive de travers. J'avais quand même pris soin d'emprisonner mon sexe d'une bande sparadrap de peur qu'il soit trop visible sous ma robe moulante. Car tous ces effluves de désir autour de moi me durcissaient le membre.


Du coin de l'œil je surveillais le Prince et sans en avoir l'air, l'attirais dans mes filets. Je n'ignorais pas, qu'apercevant l'attroupement d'affamé autour de moi, il se rapprochait subtilement de ma personne. Jamais très loin, papotant ici et là. Il ressemblait au félin esquissant une manœuvre silencieuse d'approche de sa victime. Je savais qu'en spécialiste, il ne pouvait ignorer qu'il pouvait compter sur ma personne pour lui offrir les délicieux outrages qu'il adorait.


Le manège dura plus d'une heure mais l'attente attise le désir. Je discutais avec un petit gras qui reluquait mon décolleté (il se trouvait à hauteur de ses yeux) en transpirant allègrement. Je ressentis un souffle léger caressant ma nuque. Le parfum du prince m'enveloppas.

- Mademoiselle, nous n'avons pas eu l'honneur d'être présentés.

Je me retournai avec sensualité et remarquai le pastel de ses yeux déjà avide.


Il tenait dans ses mains deux coupes de champagne et m'en offrit une. Nonchalamment je donnai celle, presque vide que je tenais alors, au petit gras qui s'empressa de filer. On ne rivalisait pas face au prince.

Je m'imaginai un instant que ce gros suintant allait boire le reste de ce breuvage, ou j'avais trempé mes lèvres en se masturbant.

- Miss Losanne mon Prince. Très honorée d'avoir reçu une invitation à cette délicieuse soirée.

- Si vous avez reçu une invitation, c'est que vous la mériter jolie dame.

C'était plutôt parce que nos services faisaient preuve d'efficacité


Il m'invita à danser et aussitôt, par le plus grand des hasards ordonnés par le Prince, les slows s'imposèrent. Ainsi ce bel homme au teint légèrement cuivré put à loisir se rapprocher de mon corps déjà chaud et sentir la légère bosse de mon bas-ventre qui se gonflait de plus en plus sous les caresses langoureuses de ses cuisses.

  • Il me semble que vous avez l'anatomie qui me convient Miss Losanne.

  • Peut-être est-ce là, la raison de mon invitation Cher prince.

  • Mes conseillers ont l'art et la manière de trouver les plus belles et je dois dire, qu'avec vous ce soir, ils m'offrent un joli présent.

  • Ce compliment me ravit, Cher prince

  • J'espère que vous êtes débordante d'activités ma chère.

Mon clito déjà se sentait prêt à l'assaut

  • Je pense que mon activité vous ravira Prince, votre aura me fait tellement d'effet.


Rapidement, nous nous retrouvâmes dans une immense chambre. Il avait un cul magnifique. Un cul de Prince que je pris plaisir à lui lécher avec ma petite langue bien tendue. Il m'implorait de continuer, satisfait de mon exploration «linguistique» anale.

A quatre pattes sur le lit, son beau fessier m'excitait. Ce n'est pas tous les jours que l'occasion se présente de baiser un prince de sang et j'en profitais pleinement. Ses fesses lisses sans aucun poil, ravissaient mon regard et m'entrainaient à bander comme une «Turque».


Il m'ordonna de le prendre et j'obéis aussitôt. Je me relevai et me plaçai derrière lui. Enfilai un préservatif taille maxi et lui appliquai un doigt bien gelé en sa chatte. D'un mouvement tournant, je maculai les parois de son trou pour lui éviter toute douleur. L'ayant bien humidifié, je me présentai et lui enfournai avec lenteur ma matraque raide.

Il se cabra et sa respiration s'accéléra. Je m'appliquai tout en tentant de garder mon sang-froid car une bouffée de chaleur m'envahissait. Je kiffai de m'enfiler un prince. Mes tétons durcis, le bas de mon ventre brûlant, je contrôlai ma respiration pour ne pas éjaculer trop vite. J'entamai un va-et-vient incessant en procédant par de petites accélérations. Je l'entendais gémir et il répondait à chacun de mes mouvements par un mouvement inverse, cul bien redressé. Il était détendu à merveille permettant à mon clito de se frayer un chemin tendre et suave.


Ce beau mâle, adepte de la sodomie réagissait à mes changements de rythme. Il commença à me chuchoter des mots exquis

  • tu aimes me baiser salope

  • Oui mon Prince, votre chatte est enivrante

  • Alors vas-y pute, vas-y

A ces mots, je compris qu'il recherchait plus et je mis l'accélérateur. Non seulement il répondit fort bien à mes coups de plus en plus vifs, mais je m'aperçus avec plaisir qu'il pouvait recevoir bien au fond. Mon clito, pourtant pourvu d'une taille très respectable, s'enfonçait à loisir jusqu'à la garde. En à coups réguliers, j'augmentai la cadence et l'entendai haleter de plus en plus vite. Il aimait ça le salaud et appréciait mes coups de reins. Nous étions entré dans une phase sportive et je lui administrai des coups de queue de plus en plus violemment. Mes mains, agrippées à ces petites poignées d'amour, je fus prise d'un élan de violence soudain.

  • Tiens, tu en veux hein

  • Ouui souffla t'il, vas-y, défonce.

En moi-même, je pensai que le Prince était une belle putain que l'on pouvait à loisir déchiré comme une chienne. Alors je n'eus plus aucune retenue. Mes coups de bite lui ravageaient la chatte et ses gémissements redoublaient. Putain, c'était trop bon avais-je envie de m'exclamer.

C'était un ravissement de voir ce cul rebondi avaler brutalement mon clito aussi facilement. Maintenant je n'hésitais plus à lui asséner des coups brutaux et il continuait à adorer vu qu'un râle profond de bête blessée, mais soumise, accompagnait mon assaut.


Je sentis d'un coup la sève de mon sexe prête à bondir hors de moi. Mes seins gonflés me signalaient, comme chaque fois, que j'approchais de l'exquise délivrance. Alors j'en remettais une couche en accélérant encore, jusqu'à mon maximum. Il ne râlait plus le prince, il gueulait et j'espérai que sa chambre fut insonorisée car sinon tout son palais devait résonner. Je l'enculais si fort que ses fesses devenaient dures et enflammaient mes cuisses. J'y mis tout mon cœur et toute ma force pour lui défoncer ce qui lui restait de pudeur. Il tremblait sous ma violence et d'un coup je lâchai tout en hurlant littéralement tellement je jouissais fort, mon corps parcouru de soubresauts merveilleux. Une sensation qui m'envahit de bas en haut, souleva mes seins de plaisir en électrisant mon être féminin et viril. Il sentit le chaud liquide emprisonné par le préservatif se répandre car il murmura dans un souffle

  • Oui, lâche-moi tout ma belle

Oui je laissai ma jouissance éclater et je me vidai de ma substance sexuelle avec enchantement.


Il s'affala sur les draps et je suivis le mouvement, restant en lui.

J'étais sur son dos recouvert de sueur et me laissai quelques instants goûter à ce plaisir intense qu'il m'avait procuré.


Mais je devais penser à ma mission. Se taper un Prince, c'est génial mais je n'étais pas venue que pour cela. Alors je récupérai, collé derrière mon oreille la minuscule fiole de somnifère. Après avoir coupé précautionneusement avec les dents la minuscule capuche recouvrant l'aiguille, je me laissai aller sur lui. Il était sans défense, repu et grisé par tant de sexe débridé. Une toute petite piqure. Il ne broncha pas et quelques secondes après s'endormit comme un bébé.


Je devais maintenant récupérer les dossiers. Les services affirmaient qu'ils se trouvaient dans un cache sous le plancher de sa chambre. J'étais nue, bouillante, ruisselante et plutôt épuisée. Mon corps sentait l'amour et j'aurai adoré me laisser tomber lasse dans les bras du Prince, lui demandant à son réveil de me prendre à son tour, car ma chatte trempée aurait souhaité recevoir une bonne queue . Pourtant je repris mes esprits rapidement en affirmant toute haute comme pour tourner la page sexe.


- Au boulot ma belle.







Une de mes passion est l'écriture. Alors je me permet de vous poster une histoire "érotique et même pornographique" dans ma série "Fantasmes et Fictions". Si ce premier épisode (un peu long à cause de la présentation) vous plait, je vous offrirai la suite avec plaisir. Si ce texte vous ennuie, dites-le moi, je suis ouverte à toute critique. Alors je stopperai là ma prose.
Attention, ces textes sont déposés. Donc interdiction de les utiliser sans mon accord.
Bisous
Anna

LA CHEVALIERE D’EONNE

 

Je savais que les vieilles archives du Château d’Aune livreraient le secret. Que je trouverai enfin, après tant d’années de recherches infructueuses les preuves irréfutables de la réalité de l’existence de « la Chevalière d’Eonne ». Je compris enfin pourquoi l’histoire officielle a tenté de supprimer toutes traces de cette héroïne. Cette espionne du troisième genre qui usa de ses charmes, de sa sensualité exacerbée pour rendre d’énormes services à la nation.

Cette travestie qui se servit de ses atours et de sa sexualité débridée pour attraper dans ses filets hommes et femmes, tous subjugués par sa féminité et ses pratiques expertes, fut rejeté dans l’oubli pars les instances machistes de notre société.

Dans ces alcôves d’archives j’ai heureusement retrouvé des notes et manuscrits en piteux état, qui après restauration, m’ont permis de reconstituer quelques épisodes prouvant l’action de cette espionne.

Pour éviter d’être poursuivie en justice pour violation d’un Secret d’Etat ou mis en danger par des victimes a la mémoire trop longue, j’ai modifié ou supprimer dates, noms, lieux de ces aventures.

Bien qu’ayant tenté de reclasser ces différents récits, notes ou rapports en ordre chronologique, je ne suis pas persuadé avoir réussi dans cette tâche.

 

Episode 1 : Bit’zutage

« La chevalière d’Eonne » se prénommait Anna. Elle fut admise au cercle des ASS (Agents Sexes Spéciaux) lors d’une cérémonie officielle mais secrète. Parmi les archives, j’ai retrouvé, écrite de sa main, le récit d’une bien curieuse cérémonie s’étant déroulée le soir même de son admission. Je vous le livre tel quel.

Je me réveille le corps meurtri. J’ai comme l’impression d’avoir traversé une moissonneuse-batteuse. Une douleur agréable se diffuse dans tous mes orifices. Je me souviens m’être endormie fourbue, épuisée, même défoncée. Oui, défoncée, c’est bien le mot qui convient lorsque la mémoire me revient. Lorsque je réalise que la veille, j’ai subi le bizutage en règle du cercle des ASS. Une tradition qui me permettra, à l’avenir, de ne reculer devant aucune barrière pour mener à bien mes missions.

Pourtant le début fut plutôt soft. Quelques caresses lors de la cérémonie officielle, bien que secrète. Rien qui ne puisse me mettre en position d’excitation.

Puis, Maître Tex (sexe devrais-je dire) m’ordonna de le suivre dans un escalier en colimaçon nous menant dans les sous-sols du manoir, centre névralgique secret du cercle.

En bas, nous entrâmes dans une salle plutôt grande, au plafond bas, meublée d’une table en son centre et d’un matelas posé à même le sol. Au mur, des lampes tamisées renforçaient l’atmosphère intime.

Maître Tex me fit face. Ses yeux s’allumèrent d’un regard bien différent que lors de la cérémonie officielle. Sans vergogne, il m’inspecta de haut en bas, s’attardant sur certaines parties de mon corps. Cette lubricité provoqua aussitôt le durcissement de mes tétons qui pointèrent sous mon fin corsage noir. Je suis sûre qu’il le remarqua à travers la fine étoffe.

Il s’attarda également sur ma jupe courte. J’étais persuadée, qu’en homme avisé, Maître des agents sexuels, qu’il ne pouvait ignorer que je portais des bas et un porte-jarretelles et non un collant.

A la vue de l’insistance de son inspection, une tendre chaleur se répandit à hauteur de mes cuisses. Malgré ma timidité de novice (encore que !), j’écartai, d’un lent mouvement, légèrement mes jambes (leçon n°12 apprise au cours « Séduction de salope  ASS »). Il sourit, comprenant que j’avais bien retenu ma leçon.

- C’est l’heure du bizutage maintenant Agent Anna ? J’espère que vous y ferez honneur.

 

Derrière moi, j’entendis des pas dans l’escalier. Je tentai de savoir combien d’individus arrivaient dans mon dos. Trois à cinq peut-être ? Mais j’ n’eus pas le temps d’affiner ma réflexion. Une main se posa sur mon épaule. Une autre ma prit par la taille. Une troisième se glissa carrément entre mes cuisses, alors qu’une autre, large et chaude, s’appliqua sur ma fesse droite. Je ne comptais plus. La sensation de ces corps étrangers fit basculer ma tête en arrière, les yeux fermés, lèvres entrouvertes comme pour dire « Je suis prête à être offerte ».

Aussitôt, Maître Tex s’approcha et posa ses mains charnues sur mes joues. Il descendit, un doigt effleurant ma bouche puis continua son voyage sensuel sur mon corps en caressant ma nuque, mon cou puis ma gorge avant de s’arrêter en emprisonnant mes seins.

Tu as une petite poitrine, bonnet A, agent Anna. Pourtant je suis sûr  qu’ils sont très sensibles. Il n’avait eu aucun mal à le deviner ce beau salaud car elle se gonflait et mes bouts se tendaient vers ses doigts curieux.

Derrière moi les caresses commencèrent. Chaque main, que je ne comptais plus, m’enveloppait d’une palpation sur les atouts de mon corps. Je voulus résister mais ne pus bien longtemps. Le Maître agrippa les boutons de mon corsage et d’un geste d’une brutalité sauvage qui m’enflamma, le déchira en m’arrachant un cri strident de biche fragile face à son avide prédateur.

Je me retrouvai poitrine nue, haletante. Seins pointés vers ses mains. Ma jupe subit le même sort, succombant aux assauts des mâles cachés dans mon dos.

Seul mon porte-jarretelles, mes bas et mon string immaculé, de vierge qui ne l’était plus depuis mes seize ans, s’élevaient en futile rempart face à mes assaillants.

Maître Tex, par une pression lente mais irrésistible, me fit mettre à genoux et en un mouvement d’expert dégrafa la braguette de son pantalon de cuir. Sans que je puisse esquiver, il m’imposa son sexe déjà dur et gonflé en ma bouche surprise.

Que pouvais-je faire, sinon accepter ce membre veiné labourant ma langue avec violence. C’est à cet instant, comme un signal, que tous se déchainèrent.

Il m’apparut vite que mes agresseurs n’étaient pas que des hommes, lorsqu’une blonde magnifique, ayant fait le tour pour me faire face, frotta son joli et ferme sein blanc sur ma joue. Mais à voir l’excroissance au niveau de sa jupe, je compris qu’elle était du même genre que moi : Une Trav’.

D’ailleurs, déjà ses mains expertes s’occupaient de mon clito, qui se retrouvait, malgré moi, à l’horizontal en pleine excitation. D’autres mains, pleines de doigts s’affairaient en ma chatte, écartant la ficelle de mon string inutile.

Je reçu le sexe du Maître bien au fond de ma gorge. Je laissai filer, tant bien que mal, la bave humide qui me remplissait la bouche. Je devenais folle face à ce régiment de doigts qui me parcourait de haut en bas, de long en large. La jolie trav’ aux seins blancs, accroupie, se réjouissait bouche grande ouverte de mon clito en rut.

 

D’un coup le Maître ressortit sa queue et l’on me releva brutalement pour me basculer, ventre en avant, sur la table au centre de la pièce. Déjà échaudée et brûlante, Je compris vite que je n’avais jusqu’alors subi que les préliminaires. Le plat de résistance s’annonçait.

Cette bande mêlant salope et salauds commença à s’en donner à cœur joie. Chacun s’essayant tour à tour sur ma bouche ou ma chatte en un ballet lubrique incessant. Une armée d’abeilles affamée plongeant leurs dards dans un pot de miel bien humide. Petite, grosse, fine, épaisse, toute une panoplie de sexes doux ou brusques. Je ne pus que remarquer dans ce tumulte, la belle blonde qui, je l’avoue, me plaisait à la folie avec sa poitrine aux tétons bruns qui remuaient en cadence et sa taille mannequin. De plus, elle s’en donnait à cœur joie cette chienne pourvue d’un spécimen genre XXL. Je me promis en moi-même, dans mes ultimes moments de lucidité, de la retrouver pour lui faire subir un  traitement identique avec délice et application.

On me retourna prestement et en plus de mes orifices trempés, on s’attarda de plus belle sur mon clito prêt à éclater. Encire une fois, cette putain de blonde reprit plusieurs fois de l’esquimau. A force de subir les assauts de cette armée insatiable mes yeux se brouillèrent sous le plaisir intense. Mes sens m’abandonnèrent sous la torture sexuelle inimaginable. Cette symphonie bouillante d’érotisme. Je ne réfléchissais plus. Je devenais un objet à leur merci, offerte à tout. Défoncée, déchirée, transpercée de toutes parts. Un  chemin foulé et labouré par des piétons, autos, camions et même trains entiers. Une mer soulevée en va et vient par l’ouragan. Une étoile explosant dans une galaxie de feu. La gigantesque flamme d’un ardent incendie.

Je ne sus combien de temps ce supplice merveilleux dura, mais je me rappelai les chauds liquides qui me pénétrèrent partout, coulèrent sur mon visage, aspergèrent mon corps, mes cheveux, mes cuisses, mes fesses. Je divaguais sous une fontaine de foutre, alors que sur le dos, tête renversée au bout de la table, je recevais une dernière obole du nectar du Maître.

 

Et puis, en un instant, je me retrouvai seule. Délaissée dans cette pièce sombre. Mes agresseurs disparus, comme envolés, je restai là quelques minutes ou plusieurs heures, je ne m’en souviens pas. Ma respiration se calma lentement.

Enfin, le corps endolori, recouvert de traces liquides s’asséchantes et encore brûlantes de cette violente intrusion en moi, j’aperçus le matelas et je m’y effondrai.

J’eus juste le temps, avant de m’endormir, de me souvenir du visage de cette sublime blonde qui un jour, j’en fus persuadé, allait en prendre une bien plus sévère sous ma domination.

 

 

 


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