Il y avait des jardiniers, cuisiniers, servantes,
pas mal de blouses blanches, à l'étonnement
un peu inquiet de Marilyn, des infirmières, des
messieurs en costume aux allures de médecins
mais surtout, en première ligne, une
grande femme très mince, en veste et tailleur
noirs, bas noirs et escarpins.
- Bonjour Victorine, voici Marilyn.
Dit Monsieur à l'adresse de la femme.
Arrivée tout près, Marilyn l'observait.
Elle avait un visage long et maigre, un rouge à
lèvres discret et un maquillage outrancier sur
les paupières qui tranchait avec son aspect
austère et lui donnait l'air horriblement vulgaire.
Pour completer son personnage, elle portait
à la taille un impressionnant trousseau de clés.
- Marilyn, je te présente Madame Victorine.
C'est elle qui est en charge du bon
fonctionnement de la maison.
Ses ordres sont mes ordres.
Tous ici doivent lui obéir et
cela t'inclut Marilyn. Me suis je bien
fait comprendre ? ajouta t'il en la dévisageant
durement
- Ca ne va pas beaucoup me changer pensa
Marilyn en hochant la tête. Finalement cette
Victorine est une Madame. Pourtant le lieu
n'avait pas l'air d'une Maison Close, il n'y avait
pas de filles.
Ce qui étonnait le plus Marilyn, c'était toutes ces
blouses blanches qui faisaient penser à une
clinique.
- Conduisez Madame à sa chambre Victorine
ordonna Monsieur
La femme, qui détaillait à son tour Marilyn les
lèvres pincées, demanda d'un ton sec qui avait un
air de défi
- laquelle, Monsieur ?
Aussitôt, on sentit comme un tresaillement
dans la rangée du personnel
- Nous en avons déja parlé,
répondit d'une voix plus forte Monsieur.
Aidez la à se préparer pour le diner
- très bien, fit la femme et se rapprochant de
Marilyn
- Suivez moi Madame.
C'est alors que Marilyn remarqua le martinet à
sa taille.
Devancant Marilyn montant les marches, exposant
la couture de ses bas aux talons à la française, la
femme roulait ses maigres hanches ce qui
paraissait risible si on comparaît à Marilyn dont
la démarche chaloupée accentuée par la hauteur
de ses talons, déchaînait à chaque pas un roulement naturel à faire frémir un saint, de ses
fesses et de ses hanches, tandis que ses seins
parfaits rebondissaient sous la combinaison.
Tendant le bras, la femme agrippa une fille en tablier
- Viens toi ordonna t'elle
La fille jeta un regard craintif vers Marilyn et la
précéda.
Elle portait une courte robe noire, un petit tablier
blanc, des collants voile bleus et des ballerines
noires.
A chaque pas, sa robe se soulevait et dévoilait
la blancheur de sa culotte sous les collants
Marilyn se demandait quel age pouvait avoir la
fille, elle semblait plus jeune qu'elle même.
Elles entrèrent dans un hall monumental et se
dirigèrent vers un ascenseur que Madame ouvrit
avec une clé.
Puis elle appuya sur le bouton +3, inséra sa clé de
nouveau et silencieusement, l'ascenseur s'éleva.
La chambre était superbe, grande et clair.
Le très grand lit recouvert de soie rose faisait
face à une grande table à maquillage couverte de
produits. Marilyn vit son reflet dans le miroir.
Levant les yeux, elle vit que le plafond très haut
était lui aussi couvert de miroirs
Se dirigeant vers le fond de la pièce où elle avait
distingué une porte, elle tenta de l'ouvrir mais
sans succès.
- Que faites vous ? demanda Madame d'un ton
soupconneux
- Je voudrais faire pipi répondit tranquillement
Marilyn
- Il fallait demander, répondit la femme
- Montre lui, dit t'elle à la jeune servante
aussitôt, celle ci, suivie de Marilyn, ouvrit une deuxième porte.
Marilyn s'empressa d'entrer
Une faible lumière éclairait la pièce. Dans la semi
obscurité Marilyn distingua un étroit lit de fer.
Sur le sol, sur les murs, au pladond, des chaines,
des anneaux des crochets encastrés. Reportant
son regard sur le lit, Marilyn découvrit le matelas
souillé et à nouveau sur le sol et contre les murs
de nombreux instruments tachés de sang
Marilyn mit la main devant sa bouche et ses
narines furent soudain envahis par une odeur
fétide
Tenant la main devant sa bouche Marilyn était
horrifiée. Une chambre de torture, c'était une
chambre de torture et qui avait servi.
Alors que choquée elle se demandait qui avait
pu mériter un tel traitement abominable elle
fut saisie par une main énergique qui la tira
brutalement en arrière et hors de la pièce.
Déja la Madame tournait la clé dans la serrure et
giflait la jeune servante à toute volée
- Petite idiote, cria t'elle tu sera punie
- Suivez moi madame, dit elle d'une voix
mielleuse en appuyant sur le madame d'une
façon désagréable
- Voici la chambre de Monsieur dit elle en ouvrant une autre porte . La chambre était grande
et claire comme la sienne mais Marilyn ne la
voyait plus. Ses yeux étaient remplis de l'horreur
de ce qu'elle venait de voir.
La tirant de nouveau en arrière, fermant la porte à
clé et en ouvrant une autre la femme conclut :
- Voici les toilettes, madame, faites vite nous
devons nous préparer pour ce soir
Assise sur la cuvette Marilyn sombrait dans le désespoir. De l'autre côté de la porte la femme lui
expliquait que ce qu'elle venait de voir était en fait
un décor. Monsieur était dans le cinéma il le lui
avait certainement dit non ?
Enfin bref que ce décor avait été utilisé pour un de
ses films, qu'il avait été mis là faute de place
mais qu'il devait être enlevé dès le lendemain
Mon dieu, c'était tellement réaliste, pensait
Marilyn, ce matelas souillé et sur le sol,
ces choses abjectes . Elle avait buté sur des
choses molles qui s'écrasaient, éclataient sous
ses mules.
Et cette odeur pestilentielle ...
Passant la tête par la porte qu'elle n'avait pas
fermée, la femme enjoignit Marilyn de se hâter.
Celle ci, comme émergeant d'un rêve et choquée
du regard de la femme sur elle, renfila
promptement la combinaison descendue sur ses
cuisses. Elle voulait se débarasser de ses mules
souillées mais un regard de la femme l'en
dissuada.
- Allez, suivez moi et asseyez vous sur le lit dit la femme alors que Marilyn la suivait d'un pas mal
assuré.
- Paulette, prends les affaires de madame dit elle
à l'adresse de la jeune fille qui était debout dans un coin, les yeux baissés.
Marilyn était assise nue sur le lit, le bout de ses
pieds nus touchant le sol.
La femme se tenait devant elle. D'un geste assuré
de ses mains en coupelles elle soupesa les seins
et les relacha en murmurant des mots incompréhensibles.
Puis, baissant les yeux, sa bouche se tordit dans
une grimace de dégoût.
La femme eut un sourire mauvais sur sa bouche
tordue alors qu'elle découvrait le pénis
minuscule et le gland disproportionné traversé
d'un anneau, les lèvres fardées de son méat
souriant et l'anneau à la base du gland qui le
contraignait.
- C'est fonctionnel ça ? demanda t'elle
d'un air dégouté tandis qu'elle saisissait les petits
testicules et les pinçait de ses ongles.
Marilyn se mordit les lèvres.
- J'espère pour vous que non dit la femme. Elle ajouta
- et pas parce que je vais percer vos petites
olives !
- Mais ...
voulut protester Marilyn
- Ordre de votre mari grimaca la femme
- Il a dit, les anneaux sur les tétons, vous les avez
déja, des grandes créoles aux oreilles, au nez un
anneau, je vois que vous n'êtes pas encore percée
là, l'anneau du nombril - elle cochait
mentalement des cases -, l'anneau au bout de
votre petit truc - regardant le gland de Marilyn,
vos deux olives à percer d'anneau et ....
obligeant Marilyn à relever son bassin,
découvrant les lèvres épaisses de son anus entrebaillé, elle
les saisit entre ses doigts avec dégoùt
- 6 ici !
- Allez Paulette, amène moi ma trousse et mes
gants
40 minutes plus tard, le visage couvert de
larmes, Marilyn entrait dans une grande
baignoire et Paulette lui massait doucement
les épaules
Lavée et parfumée, le petit
triangle de son pubis soigneusement
épilé, débarassée des rares poils disgacieux,
ses cheveux séchés, Paulette la maquilla
Le pourpre léger sur ses paupières, le rouge baiser sur ses lèvres et - Paulette rougit - le même rouge sur les lèvres du gland et de l'anus.
Quand Paulette eut terminé, Madame entra de nouveau dans la chambre. Elle fit lever Marilyn
et la fit tourner sur elle même. Satisfaite, elle
choisit avec soin les vètements dans les placards
qui entouraient la pièce :
Paulette laça dans son dos la guépière
transparente délicatement brodée qui lui
étranglait la taille et présentait ses seins. Elle
lui demanda de retenir son souffle et jamais la
taille de Marilyn n'avait été aussi fine. Elle l'aida
à attacher les 8 jarretelles sur ses longs bas en
voile blanc, veillant au bon alignement de la
couture et à enfiler la large culotte en nylon blanc transparente.
Enfin elle lui fit enfiler le très long déshabillé rose
en voile et les mules roses à pompons et petits
talons.
Présentant Marilyn devant le miroir, celle ci
pouvait deviner ce que serait la soirée avec
Monsieur, intime, elle en lingerie
Elle était un véritable appel au viol. Elle savait
l'appétit d'elle qu'avait monsieur. Mais ainsi
parée elle avait le sentiment de réclamer ce
qu'il lui ferait :
L'anneau de son nez, de ses seins, qui la
déshumanisaient, dans son sexe, dans son anus
qui l'appelaient.
Et sa lingerie, si transparente qu'elle était plus que
nue.
Ses longs tétons transpercés qui pointaient sous le voile,
les lèvres de son gland et de son anus, si rouges,
si épaisses, comme un baiser sur le voile de la
culotte, les anneaux qui brillaient partout dans la
culotte, les ongles rouges sous les bas, ses
doigts de pieds bagués dans les mules roses ...
En fait de diner, elle imaginait que Monsieur allait
rapidement abuser d'elle, sans attendre de
l'emmener dans sa chambre, de la mettre dans son
lit.
- Allons y, dit la femme
- Ils vous attendent
Marilyn fut remplie de stupeur,
ILS ? ...
(A suivre ...)
Carole le Vice alias Lilileet Le 12 Mai 2021
Le Mur